Le 2 mai 2024 à New York, aux États-Unis, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur s’est entretenu avec des responsables de structures des Nations Unies.

Il s’agit tout d’abord du Sous-Secrétaire général du Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT), Vladimir VORONKOV. La lutte contre le terrorisme et les attentes du Burkina Faso dans ce domaine vis-à-vis des Nations Unies étaient naturellement au cœur des échanges.

Tout en déplorant le discours alarmant souvent tenu sur la situation sécuritaire du Burkina Faso, le chef de la diplomatie burkinabè a indiqué au responsable onusien que la lutte contre le terrorisme a atteint des résultats encourageants, avec des localités reconquises et des populations réinstallées. Cependant, ces acquis auraient pu être plus importants si le Burkina Faso avait bénéficié d’une plus grande solidarité de la part des partenaires internationaux.

Le Sous-Secrétaire général de l’UNOCT a pris note des informations fournies et a souligné la nécessité de poursuivre le dialogue et la collaboration pour identifier les pistes de solutions, tout en invitant le Burkina Faso à mettre également l’accent sur les initiatives de développement, qui constituent un moyen de contenir les menaces terroristes.

Le sujet du financement des initiatives de développement a également été abordé lors des échanges entre Karamoko Jean Marie TRAORE et Noura HAMLADJI, Administratrice adjointe et Directrice régionale adjointe du Bureau régional du PNUD pour l’Afrique. Les deux parties ont discuté des stratégies à utiliser pour remobiliser les partenaires et des mécanismes alternatifs à mettre en place pour faire face à la raréfaction des ressources.

Le PNUD s’est engagé à jouer son rôle pour que le Burkina Faso soit mieux compris par ses partenaires traditionnels, tout en encourageant le pays à explorer d’autres sources de financement, telles que les banques de développement.

Le ministre des Affaires étrangères burkinabè est reparti de ces rencontres avec l’espoir que le narratif du Système des Nations Unies auprès des partenaires sera désormais plus réaliste et plus juste, permettant ainsi un meilleur engagement pour relever les défis de la sécurité et du développement au Burkina Faso et dans la région du Sahel.

La rédaction


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