Le licenciement de Moussa Diallo, secrétaire général de la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B), a suscité de vives réactions de la part de l’Unité d’Action Syndicale (UAS). Cette dernière dénonce cet acte comme un “acharnement contre un responsable syndical” et un “abus de pouvoir” de la part du gouvernement.

Selon les informations, le conseil des ministres du 25 avril 2024 a décidé de licencier Moussa Diallo, qui est également assistant en philosophie au Centre universitaire de Manga, pour “abandon de poste”. Cependant, l’UAS affirme que Moussa Diallo a été la cible d’une “tentative d’enlèvement” par des éléments de sécurité le 29 janvier 2024, ce qui expliquerait son absence depuis cette date.

L’UAS indique avoir tenté d’interpeller les autorités à plusieurs reprises, sans succès. Au contraire, le gouvernement aurait persisté dans la répression, en suspendant le salaire de Moussa Diallo et en prononçant finalement son licenciement lors du conseil des ministres du 25 avril.

Pour l’UAS, il ne s’agit pas d’un simple abandon de poste, mais bien d’un “acharnement” et d’un “abus de pouvoir” envers un responsable syndical. L’organisation syndicale annonce qu’elle usera de tous les moyens légaux pour obtenir l’annulation de ce licenciement.

La rédaction


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