L’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) a lancé le lundi 22 avril 2024 à Bobo-Dioulasso des audits de certification pour l’aérodrome international de la ville. Ces audits ont pour objectif de permettre à l’aéroport de Bobo-Dioulasso de respecter les normes et pratiques établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Les autorités de la Transition souhaitent insuffler un nouvel élan à l’aéroport international de Bobo-Dioulasso. Après les travaux de rénovation qui ont permis à l’aéroport d’être opérationnel 24h/24, des initiatives sont mises en place pour qu’il soit conforme aux normes et pratiques recommandées par l’OACI. Ainsi, l’ANAC a lancé le lundi 22 avril 2024 des audits de certification. Ce processus, entamé en 2022, s’étalera sur 2 semaines.

Pendant ces 14 jours, les experts formés par l’Unité régionale de supervision de l’aviation civile (URSAC) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) examineront différents aspects essentiels. Il s’agira notamment d’évaluer la compétence et l’expérience du personnel, la conformité des installations, des services et des équipements aux normes internationales, l’efficacité des procédures opérationnelles en matière de sécurité et de sûreté, ainsi que la mise en place de systèmes de gestion de la sécurité solides et efficaces. Ce processus aboutira à la délivrance d’un certificat attestant que l’aéroport de Bobo-Dioulasso remplit les conditions nécessaires pour une exploitation dans les meilleures conditions de sécurité et qu’il dispose des éléments requis pour maintenir ces standards tout au long de la certification.

La certification est une exigence de l’OACI. En ouverture des travaux, le coordinateur de l’équipe en charge de la certification de l’aérodrome de Bobo, Alexis Zongo, a souligné que cette certification est une exigence tant au niveau national que de l’OACI afin d’assurer que ces aéroports respectent les normes de sécurité. Pour le représentant du directeur général de l’ANAC, Adama Zongo, la certification des aérodromes est un processus “rigoureux et indispensable” pour garantir que les infrastructures aéroportuaires du Burkina Faso et les procédures répondent aux normes en matière de sécurité et de qualité établies par l’OACI.

Adama Zongo a souligné que la certification de l’aérodrome de Bobo-Dioulasso revêt une importance majeure, non seulement pour le Burkina Faso, mais aussi pour démontrer la volonté des plus hautes autorités à respecter les engagements pris envers l’OACI et les organisations régionales. Il a appelé toutes les parties prenantes à mettre l’accent sur la transparence, la coopération et la communication tout au long de ces audits.

Il a également souligné qu’une telle approche permettra de relever les défis et d’identifier les opportunités d’amélioration afin d’assurer le succès de ce processus et de garantir la sécurité et l’efficacité au sein des installations et infrastructures de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso. Enfin, le représentant du directeur général de l’ANAC a exprimé la reconnaissance et la gratitude de la communauté aéronautique nationale envers les plus hautes autorités de la Transition pour leur engagement politique visant à donner à l’aéroport international de Bobo-Dioulasso une nouvelle impulsion en termes de fonctionnalité et d’opportunités commerciales.

La rédaction