Le ministère de la Justice et des Droits humains, responsable des Relations avec les Institutions, a pour ambition d’exploiter les valeurs endogènes pour le règlement des conflits en vue d’une société pacifique. Lors du 1er Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année, qui s’est tenu le mardi 16 avril 2024 à Ouagadougou, cette question a été au cœur des discussions.

La thématique “Justice moderne et mécanismes traditionnels de résolution des litiges : quelle complémentarité pour une société solidaire et pacifique ?” a été largement débattue entre les acteurs de la justice lors de cette réunion. Selon le ministre de la Justice et des Droits humains, Edasso Rodrigue Balaya, cette thématique répond aux attentes de la population qui souhaite une justice inspirée par les valeurs endogènes.

Il a souligné que de nombreux litiges sont résolus par des mécanismes traditionnels, sans l’intervention des juridictions étatiques, ce qui rend légitimes les aspirations de la population. C’est en tenant compte de cette réalité que le ministère a décidé d’utiliser désormais les mécanismes traditionnels pour résoudre les conflits au Burkina.

Le ministre Edasso Rodrigue Bayala est convaincu que les débats et les échanges fructueux permettront de dégager des consensus et une vision collective cohérente sur les bonnes pratiques à promouvoir, les réformes nécessaires à entreprendre et les stratégies pour une véritable complémentarité entre la justice moderne et les mécanismes traditionnels de résolution des litiges. Les membres du CASEM ont également examiné le rapport annuel de performance des résultats obtenus en 2023, où le ministère a atteint un taux de réalisation physique global de 77,72 % et un taux d’exécution financière de 80,71 %.

La rédaction


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