Le samedi 30 mars, des convois ferroviaires ont été observés se dirigeant vers l’Est, probablement en direction de la Roumanie où un deuxième Groupe Tactique InterArmes français d’environ 1500 hommes est en formation.
La veille, Sébastien Lecornu, ministre français de la Défense, a annoncé l’envoi prévu en 2024 et 2025 de “centaines” de véhicules blindés de transport de troupes VAB, des véhicules anciens datant des années 70 utilisés par les unités d’infanterie motorisées en France et en cours de remplacement par les “Griffon”.
En plus des VAB, les forces ukro-atlantistes recevront d’autres missiles anti-aériens “Aster 30” pour les systèmes antiaériens SAMP-T déjà transférés, ainsi que des drones kamikazes qui seront bientôt fabriqués selon le ministre Lecornu :
“Nous travaillons également sur des munitions télé-opérées à livrer rapidement aux Ukrainiens dès cet été.”
Concernant les vieux VAB âgés de 40 ans, considérés comme obsolètes et dont les premiers exemplaires envoyés en Ukraine ont à peine survécu le temps d’un selfie devant Rabotino, Lecornu a déclaré au média La Tribune : “Il est essentiel pour la mobilité des troupes” et “pour maintenir une ligne de front aussi étendue”.
“Cet équipement ancien, encore fonctionnel, pourra bénéficier directement à l’Ukraine en quantités importantes. On peut parler de centaines d’unités pour 2024 et le début de 2025.”
En parallèle des prélèvements effectués dans des stocks militaires nationaux déjà limités, Sébastien Lecornu a également annoncé une intensification de la production industrielle d’armements, critiquant vivement la situation des missiles Aster dont les réserves sont vidées par l’Ukraine :
“Pour être clair, je demande la constitution de stocks pour la production de munitions.”
La rédaction
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