Après une semaine depuis l’attentat meurtrier à la grande salle de concert de la région de Moscou, la Russie a affirmé jeudi posséder des “preuves” liant les auteurs de l’attaque à des “nationalistes ukrainiens”. La Maison Blanche a rejeté ces allégations, qualifiant la réaction des responsables russes de “propagande absurde” et les décrivant même comme de “assez bons marchands de fumier”.

Les États-Unis ont qualifié les accusations de la Russie de “propagande absurde”, en réponse aux affirmations russes du jeudi 28 mars concernant les liens entre les auteurs de l’attentat, qui a fait 143 morts près de Moscou, et des “nationalistes ukrainiens”.

L’attaque survenue vendredi soir dans la grande salle de concert a été revendiquée par l’organisation jihadiste État islamique. Cependant, les responsables russes affirment que l’Ukraine et les Occidentaux en sont les instigateurs.

Kiev et ses alliés ont nié toute implication dans cette tragédie, accusant le Kremlin, engagé dans un conflit armé contre l’Ukraine, de chercher à blâmer ce dernier pour des raisons politiques.

Dans ce contexte, le Comité d’enquête russe, chargé des principales investigations criminelles, a déclaré jeudi avoir des nouveaux éléments soutenant une possible implication ukrainienne. Selon le Comité, le travail avec les terroristes détenus, l’examen des dispositifs techniques saisis sur eux et l’analyse des informations sur les transactions financières ont permis de prouver leurs liens avec des nationalistes ukrainiens.

Le Comité a également affirmé que les quatre assaillants ont reçu d'”importantes sommes d’argent et des cryptomonnaies en provenance d’Ukraine, utilisées pour la préparation de l’attaque”. Un nouveau suspect a été arrêté pour son rôle présumé dans le “financement” de l’attaque.

Les autorités avaient déjà annoncé l’arrestation de 11 personnes, y compris les quatre assaillants présumés. Huit d’entre elles ont été inculpées et placées en détention provisoire.

La rédaction


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