Les capacités des services prévôtaux de la gendarmerie nationale sont renforcées par de nouvelles infrastructures. Aujourd’hui, la brigade de ville de Sig-Noghin a officiellement reçu quatre infrastructures dans le cadre du projet d’Appui au Renforcement de la Justice Militaire et de la Justice de Proximité pour Lutter contre l’Impunité (AJUMJUP). Ces nouvelles installations comprennent la construction de quatre cellules de gendarmerie prévôtale entièrement équipées, réparties comme suit : deux à Ouagadougou (dans les brigades de Sig-Noghin et de Boulmiougou), une à Kaya et une à Bobo Dioulasso.

Le financement de ce projet à hauteur de 6 millions d’euros par l’Union Européenne souligne l’importance accordée par l’UE et les autorités nationales à la mise en place d’un outil essentiel au service du droit. Le colonel Kouagri Natama, chef d’état-major de la gendarmerie, a souligné que ces nouvelles infrastructures permettront à la gendarmerie nationale de disposer de ressources humaines qualifiées, d’équipements et de logistique pour renforcer la protection des droits humains et faciliter les missions de la gendarmerie prévôtale.

En plus des infrastructures, le projet AJUMJUP a inclus des sessions de formation pour les chefs prévôtaux, ainsi que la fourniture d’équipements tels que 20 motos de type Aloba et 10 véhicules pick-up. Par ailleurs, la justice militaire a bénéficié de nouveaux véhicules et équipements dans le cadre de ce projet.

La mise en place de ces cellules prévôtales intervient à un moment crucial où la restauration de la confiance entre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les populations est essentielle, face aux rumeurs d’exactions et d’exécutions extrajudiciaires.

La rédaction


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