Une équipe gouvernementale burkinabè, composée du ministre d’État ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général de Brigade Kassoum COULIBALY, du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, de la ministre déléguée chargée de la Coopération régionale, madame Stella Eldine KABRE/ KABORE et du Secrétaire général du ministère de la Justice des Droits humains et des Relations avec les Institutions monsieur Harouna KADIO, a eu une séance de travail dans la soirée du 21 mars 2024 avec une délégation du Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’Homme.

La délégation onusienne a été conduite par monsieur le Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme Volker TÜRK.

Se félicitant de l’étroite collaboration entre le gouvernement burkinabè et le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme , la délégation onusienne  dit être venue écouter les autorités burkinabè, s’informer auprès d’elles pour assurer une bonne continuité de la collaboration avec les institutions burkinabè en matière de droits de l’Homme. 

Cette séance de travail aura permis également aux deux parties de faire le point en toute franchise, de la situation sur les droits de l’Homme au Burkina Faso dans ce contexte de lutte contre l’insécurité.

Mettant le point sur la perfidie des terroristes tentant à salir l’image de nos braves Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie, la partie burkinabè a noté que des mécanismes de prévention et de prise en charge sont mis en place par les autorités, pour éviter la violation des droits de l’Homme par nos forces combattantes.

Ces mécanismes sont entre autres la formation des VDP (21300 actuellement) sur les questions des droits de l’Homme et les cadres de concertation pour identifier des stratégies pour la prise en charge des cas de violations.

Dans la même dynamique, les allégations de violations des droits de l’Homme font systématiquement l’objet d’enquête par les services de la justice, avec une possibilité de sanctions disciplinaires et judiciaires contre les éventuels auteurs.

Le Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme à exprimé sa solidarité envers le peuple burkinabè qui traverse un moment difficile, et a souhaité un renforcement de la coopération entre son institution et le Burkina Faso pour la prévention et la gestion des violations des droits de l’Homme, tout en indiquant la nécessité de combattre les inégalités sociales à travers le développement.

<<Je suis venu exprimer ma solidarité au peuple burkinabè, m’engager au plus haut niveau sur la situation des droits humains, et soutenir le Burkina Faso à aller de l’avant>>; a relevé monsieur Volker TÜRK.

Au cours de la  séance de travail, la partie gouvernementale a salué la démarche de la partie onusienne, et a l’invitée à toujours venir à l’information juste et officielle.

La délégation gouvernementale a traduit sa reconnaissance au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme pour la collaboration, et a souhaité que cette institution soit le porte-voix du Burkina Faso pour une solidarité franche et agissante.

La rédaction


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