L’œuvre “Contes du Maroc et du Burkina Faso : Regards croisés” ou la pertinence d’une politique culturelle africaine commune

Publié par Sabab Admin le

L’ ouvrage intitulé “Contes du Maroc et du Burkina Faso : Regards croisés”, a été présenté par Najlae Nejjar, Alain Joseph Sissao, Mohammed Benjelloun et Abdelouahad Mabrour le vendredi 29 décembre 2023. Cette œuvre qui est le fruit d’une collaboration entre des chercheurs burkinabè et marocains, témoigne de la possibilité pour l’Afrique d’avoir une convergence culturelle et souligne la pertinence d’une politique culturelle commune en Afrique.

En effet , cette œuvre démontre que malgré les différences culturelles entre les deux pays, il existe une convergence culturelle profonde qui permet de rapprocher les cultures maghrébine et subsaharienne. Les contes présentés dans le livre mettent en scène des personnages, des actes et des situations communs, reflétant ainsi des traits culturels partagés. On y retrouve des contes d’orphelins, des contes d’animaux, des contes merveilleux, des contes réalistes, des contes étiologiques et des contes fastidieux, témoignant de la diversité des récits culturels présents dans les deux pays.

La collaboration entre les chercheurs burkinabè et marocains pour la réalisation de cet ouvrage souligne l’importance d’une politique culturelle commune en Afrique. En reconnaissant les similitudes culturelles et en les mettant en valeur, une telle politique favoriserait l’échange culturel, renforcerait les liens entre les nations et contribuerait à la construction d’une identité africaine commune. Une politique culturelle commune pourrait également stimuler le développement du tourisme culturel en Afrique, attirant ainsi des visiteurs du monde entier et créant des opportunités économiques pour les communautés locales.

Une politique culturelle commune permettrait de préserver et de protéger le patrimoine culturel africain, en encourageant la sauvegarde des traditions, des langues, de la musique, de l’art et des pratiques ancestrales. Cela contribuerait à renforcer le sentiment d’appartenance des populations africaines à leur héritage culturel et à prévenir la perte de connaissances et de savoir-faire traditionnels.

La rédaction


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