Le samedi 30 décembre 2023, les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont adopté, avec une écrasante majorité de voix, le projet de loi portant révision de la constitution au Burkina Faso. Sur les députés votants présents, 64 ont voté en faveur de la révision, tandis que 5 se sont abstenus et un s’est opposé.

Cette adoption intervient après la présentation des travaux de la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains, ainsi que les avis favorables émis par les autres commissions parlementaires consultées.

Les débats ont été animés, soulevant des inquiétudes sur des points tels que les réformes du Conseil supérieur de la magistrature, l’officialisation des langues nationales, l’urgence et l’opportunité de cette modification constitutionnelle, ainsi que la communication insuffisante autour du projet de loi. Malgré ces préoccupations, la majorité des députés votants ont exprimé leur soutien à la révision constitutionnelle.

Les principales innovations de cette révision comprennent l’officialisation des langues nationales en tant que langues de travail, la réorganisation du Conseil supérieur de la magistrature et la suppression de certaines institutions telles que la haute cour de justice, le Conseil économique et social, ainsi que le Médiateur du Faso. Ces changements marquent une étape significative dans l’évolution politique du Burkina Faso.

La rédaction


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