Dans le secteur culturel burkinabè il existe une catégorie de personnes qu’on ne voit jamais mais qui sont par contre la colonne vertébrale de toutes les grandes réalisations des stars que vous voyez aujourd’hui. On parle souvent peu de ces gens qui méritent pourtant d’être connu du grand public pour leur créativité et leur travail acharné. Qui sont-ils ?

Les musiciens : Vous avez entendu un jeu de guitare grissonant ou un jeu de Kora, ou encore de la flute emblématique qui a donné une couleur esquisse à la chanson ? C’est le travail des musiciens professionnels qui sont très peu évoqués par les staffs d’artistes lors des conférences de presse de lancement. Très ouvert on s’en tient uniquement aux ingénieurs de sons qui sont pourtant eux aussi des contractuels qui ont été payés pour arranger le son.. Dans les concert Live les projecteurs sont mis sur la vedette mais il ya des gens dans l’ombre qui jouent ma batterie, le piano, qui font les chœurs, sans qui l’artiste qui sautille que la scène ne serait qu’une marionnette sans saveur.

Les équipes de réalisation : Que ce soit dans le cinéma ou dans la réalisation de clips vidéo. Les personnes qui sont là pierre angulaire de toutes les prouesses sont très souvent mises aux oubliettes. Lors de la promotion médiatique le focus est mis sur l’acteur principal du film, quelques acteurs secondaires et le réalisateur. On ne parle pas des caméramans, des teneur de perche, des gestionnaires de lumière, des monteurs , des stylistes, des accessoiristes, des maquilleurs, encore moins des photographes, scénaristes et directeurs artistiques. Juste une inscription d’une seconde sur les clips ou un bandeau déroulant surchargé qui passe en toute vitesse à la fin du film.

Dans la promotion médiatique des œuvres, les staffs devraient travailler à mettre en exergue de façon aléatoire deux ou trois acteurs de l’ombre qui ont contribué à donner à l’œuvre tout le peps et la qualité qu’elle a. Cela même devrait être de rigueur. Tous les acteurs intervenant dans la réalisation d’un projet sont en principe des contractuels, l’arrangeur du son n’a pas plus de mérite que le balafoniste qui a joué sur un titre dans l’album.

Les acteurs de l’ombre, que ce soit dans musique, le cinéma ou tout autre domaine méritent aussi un brin de visibilité cité dans les conférences et campagnes promotionnelles. Ce n’est pas une faveur c’est une norme.

JODALA TV


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