L’artiste ivoiro-burkinabè, Bibich Sérénité a relevé son défi de remplir la mythique salle Koamba Lankoadé du CENASA. Ce samedi 5 novembre 2022 marque le tout premier concert en solo de l’artiste placé sous le signe de l’intégration. Accompagné par des artistes du terroir, les zougloumans ont plongé le public dans un « bruit conscient ».

C’est un zouglou made in Burkina qui a tenu en haleine un public bouillonnant. Dans une salle pleine à craquer, la diaspora ivoirienne et les burkinabè ont célébré ce lien fraternel qui lie les deux pays. Sur scène, une succession d’artistes du terroir a marqué le point de départ de cette célébration. Les mélomanes ont d’abord eu droit à du warba, du liwaga avec des artistes burkinabè tels Miss Ouédra, Faso Nikièma, wimty Black… Le binô, danse traditionnelle gourounsi était valablement représenté par la province du Sanguié, par ailleurs invitée d’honneur.

L’entrée bluffante de Bibich sur scène
Il est 21H, lorsque les animateurs du concert annonçaient l’entrée en scène de l’artiste étranger. C’est l’épisode où le public est tenu en haleine. Les écrans leds et enseignes où étaient projetées quelques images et vidéos de l’artiste seront éteintes, les lumières aussi.

L’artiste fait son entrée habillé d’une chemise mi-boubou blanc et d’un pantalon blanc tacheté de noir au niveau des genoux. Ses danseurs, eux, portaient tous des pantalons jean et des « débardaires » de couleur blanche. « Zouglou ! », lance ainsi l’artiste au public qui répond en chœur « B.F ! ». C’est une véritable communion entre l’artiste et son public tout au long du concert. L’amitié Burkina Côte d’Ivoire est célébrée. Des moments forts ont été également dédiés à un vibrant hommage aux FDS. La parenté à plaisanterie était également aux rendez-vous avec des groupes comme Campus Ambiance et les Parents, tous des zougloumans burkinabè venus soutenir l’artiste.

DA Tiomité de Overland Média


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