Mahamat Idriss Déby, Président du Conseil militaire de transition, organe dirigeant du pays depuis le décès de l’ancien chef d’Etat Idriss Déby Itno, a été investi ce lundi 10 octobre, Président de la transition pour une période de deux ans.

La cérémonie officielle s’est tenue devant plusieurs chefs d’État notamment, Muhammadu Buhari du Nigéria voisin.

Le Tchadien Moussa Faki, président de la Commission de l’Union africaine, lui a décliné l’invitation, sur fond des « principes de l’organisation africaine sur les changements de régimes anticonstitutionnels ».

Pourtant dans son discours d’investiture, Mahamat Idriss Déby a soutenu que le Tchad reste attaché aux principes et valeurs édictés par les textes internationaux, continentaux et régionaux auxquels il a adhéré.



« La communauté internationale se doit d’accompagner le Tchad dans sa quête permanente de sécurité et de stabilité tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur de ses frontières, notamment sur les théâtres des opérations de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme », a prononcé le Président Idriss Déby, qui évoque par ailleurs une « jalousie » de certains acteurs internationaux sur la souveraineté du Tchad, exprimée à travers le « Dialogue National Inclusif et Souverain ».

Cette investiture est l’aboutissement du processus de « Dialogue national inclusif et souverain », qui a recommandé entre autre, la prolongation de 24 mois de la durée de la transition militaire et la possibilité pour le général Mahamat Idriss Déby, de se porter candidat aux prochaines élections.

Des conclusions contestées par une cinquantaine de structures politiques et associatives, qui fustigent une mise en scène.

De Radio Omega, Overland Média, #JodalaTV


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