L’ancien chef de la junte guinéenne Moussa Dadis Camara – qui vivait en exil au Burkina Faso depuis plus de 10 ans et rentré au pays il y a trois jours – a été placé sous mandat de dépôt à la Maison centrale de Conakry, à la veille de son procès concernant le massacre du 28 septembre 2009. En plus de Dadis, cinq autres accusés, dans ce dossier, des figures du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), ont été déposés à la maison centrale.

L’ancien Président de la transition guinéenne qui s’était emparé du pouvoir après la mort de Lansana Conté en décembre 2008, a été inculpé dans ce dossier il y a sept ans pour « complicité de meurtres, de viols et de disparitions forcées ».

Les accusés du massacre qui étaient encore en liberté ont été convoqués ce mardi par le parquet du tribunal criminel. Moussa Dadis Camara s’est ainsi présenté aux environs de 11 heures, et a été placé sous mandat de dépôt quatre heures plus tard. « Il fallait éviter que certains accusés comparaissent libres, tandis que d’autres dorment en prison. C’est notamment le cas d’Aboubacar « Toumba » Diakité, enfermé dans une cellule de la Maison centrale de Conakry  depuis 2017 », expliquent à Jeune Afrique, plusieurs sources à Conakry.

De Radio Omega, Overland Media , #JodalaTv


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