Les débats sont tout azimut quand à la manière dont le nouveau président du Faso gère les choses et de ce qu’il pourrait faire pour sortir le pays de cette situation que nous savons. Tout un arsenal de réformes ont été proposées, beaucoup d’idées receuillies, mais malheureusement tout tourne autour de la politique et comme il est coutume chez nous le côté culture est presque totalement occulté.

A tous les niveaux et depuis le début nos autorités ont toujours négligé le facteur culture dans leur politique de développement, la plaie de l’occidentalisation de notre société est si profonde que la perdition culturelle de ceux qui doivent nous diriger conduit progressivement le pays a sa perte a chaque mandat. La seule fois qu’ils se souviennent qu’il existe une culture africaine c’est pour aller se bombarder de wak, de potions, d’amulettes, de bagues de tout genre juste pour sauvegarder leur fauteuil. Faire de nos valeurs culturelles endogènes un outil de bonne gouvernance et de développement il ne peuvent pas.

Le terrorisme, le grand banditisme que notre pays vit actuellement à aussi des causes culturelles mais ça on ne le dit jamais. Si nos jeunes étaient suffisamment bien instruits sur leurs us, coutumes et interdits auraient-ils eu le courage de tuer leur prochain juste pour de l’argent ? Si nos exemples culturel d’intégrité étaient assez promus par les programmes télé radio dans toutes nos langues nationales les jeunes se laisseraient t’ils recruter aussi facilement ? Si dans les programmes scolaires et universitaires on nous parlait plus de notre histoire, de notre culture, que de celle de l’Europe et l’Amérique la génération actuelle aurait-elle été autant influençable ?

En un mot si depuis l’indépendance la gouvernance s’était faite a notre façon, a la façon africaine, plutôt qu’en faisant du copier coller de nos colonisateurs en serons nous la aujourd’hui ? Vous voyez a quel point le côté culturel est le nerf principal de notre problème ? Cependant il est l’aspect le plus ignoré et négligé dans toutes les décisions. Quelle erreur!

Dans la refondation de la nation la culture a un très grand rôle a jouer. Il a tout d’abord un rôle d’éducateur, éduquer à l’esprit du patriotisme par les films, des pièces de théâtre, de la musique dans toutes les langues et diffusées sur toute l’étendue du territoire. La culture a un rôle de sensibilisation, la sensibilisation au vivre ensemble, a la solidarité, a l’amour du prochain. Le terrorisme n’est pas seulement un combat d’armes, le terrorisme est aussi un combat de systèmes, de mentalité, de dogmes. Cette transition est aussi une occasion en or de réformer le secteur culturel pour le structurer d’avantage. Il le faut pour permettre à la culture burkinabè de ENFIN et PLEINEMENT jouer sa partition d’un Burkina de demain fort de sa culture, donc inébranlable.

#JodalaBoss


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