Le 9 Août dernier Instagram, était en feu 🔥. Une incendie installée par Phillipe Yameogo et Nidal Junior,deux malheureux finalistes de la 1ere édition de MISTER BURKINA. Sur leur fil d’actualité et leur statut ces jeunes fustigaient le comité d’organisation de ladite compétition que leur communauté (assez importante) se plaisait à relayer.
Il faut dire que Mister Burkina est une compétition de manequinat et de mode au masculin. Si pour certains les questions de beauté,soins corporels,des démarches ne sont pas faites que pour les femmes,pour d’autres (surtout les bailleurs de fonds potentiels) c’est inadmissible et cette compétition est clairement une sorte de promotion indirecte de l’homosexualité. Peut-on dire que le comité d’organisation a payé les frais de ces préjugés ?
Les plaignants reprochaient au comité d’avoir bâclé l’organisation de la compétition par un amateurisme qui s’est fait ressentir du début jusqu’à la fin. Ils ont été sidérés du fait que les candidats étaient obligés de prendre en charge certaines dépenses. Les critères de sélection changeaient au gré du vent et le jury de qualité annoncé n’est pas celui qui est venu délibérer. Pour Philippe Yameogo,vu la manière cahotique avec laquelle la compétition a été organisée, il doute fort de la légitimité de la couronne du Mister Burkina 2021(le vainqueur,qui selon le comité,se prépare actuellement pour la compétition sous-régionale).
Il se peut que les plaignants aient raison sur toute la ligne,mais le fait que ce soit eux même qui le disent fait planer le doute sur leur intentions vu qu’ils sont de malheureux perdants de la compétition. Il est néanmoins souhaitable que le comité prenne note des remarques objectives afin que de telles situations ne se reproduisent plus. Tout en espérant que les préjugés s’estompent d’ici la car malheureusement les gens pensent toujours que garçon mannequin = Pédé.
#JodalaBoss, Meilleur Blogueur Culturel du Burkina 2020
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