Le Secrétariat permanent du Conseil national pour la Protection sociale (SP-CNPS) a présenté les dix grandes priorités du Burkina Faso en matière de protection sociale à une délégation de la Banque mondiale lors d’une rencontre qui s’est tenue le jeudi 4 avril 2024 à Ouagadougou.

Lors de cette réunion, dirigée par le directeur du cabinet du Premier ministre, Dr Ferdinand Ouédraogo, il a été souligné que ces échanges visent à harmoniser les visions sur la protection sociale au Burkina Faso. Il a également été expliqué que la Banque mondiale adopte une approche où les États définissent leurs propres priorités avant toute forme d’accompagnement financier.

La protection sociale est un domaine crucial pour le Burkina Faso, visant à garantir les besoins essentiels tels que les soins de santé, la sécurité, l’alimentation, le logement et l’éducation, en particulier pour les citoyens vulnérables. Amedée Bamouni, Secrétaire permanent du Conseil national de la Protection sociale, a souligné que cette notion intègre le droit fondamental à une vie digne, la satisfaction des besoins humains essentiels et le respect de la dignité humaine.

Les dix grandes priorités identifiées lors de cette rencontre sont les suivantes : adoption de l’avant-projet de loi sur le code général de la protection sociale; mise en place opérationnelle du registre unique social des personnes et ménages défavorisés ou vulnérables; mise en œuvre du programme national d’autonomisation des ménages défavorisés ou vulnérables (transition vers un système de protection sociale permanent); développement de services d’aide sociale pour les enfants vulnérables, les personnes handicapées, les personnes âgées et les exclus sociaux; établissement d’un système de financement durable et endogène des filets sociaux pour les ménages et personnes en situation de vulnérabilité ou de détresse; mise en place opérationnelle de l’assurance maladie universelle et son extension aux personnes pauvres ou indigentes; introduction de l’assurance chômage; sensibilisation à la sécurité sociale pour les acteurs du secteur de l’économie informelle; développement d’une expertise nationale en matière de protection sociale; et création d’un système d’information et de gestion des données sur la protection sociale.

La rédaction


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