La lutte contre le changement climatique en Afrique nécessitera un financement de 2500 milliards de dollars d’ici 2030, selon la secrétaire exécutive adjointe et économiste en chef de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, Hanan Morsy.

Elle a souligné lors de la réunion du comité d’experts avant la COM2024 que malgré les faibles émissions du continent, le coût du changement climatique représente 5 % du PIB africain chaque année.

Pour répondre à ces besoins, l’Afrique aura besoin de 2800 milliards de dollars pour les énergies propres d’ici la fin de la décennie. Cependant, les pays africains rencontrent des difficultés à mobiliser des financements suffisants en raison de leur niveau d’endettement élevé.

Afin de combler ce déficit, la Commission économique pour l’Afrique propose une réforme de l’architecture financière mondiale et une refonte du système d’évaluation du risque souverain des pays africains. Claver Gatete, secrétaire exécutif de la CEA, a souligné la nécessité de résoudre les problèmes liés aux perceptions injustes du risque et des notations de crédit pour offrir à l’Afrique plus d’options d’emprunt.

Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), une révision des notations de crédit basée sur des évaluations moins subjectives pourrait permettre aux pays africains d’économiser jusqu’à 74,5 milliards de dollars.

La rédaction


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