L’Association Mères Solidaires (AMS) a présenté samedi 06 mai 2023 à ses membres son nouveau projet dénommé  «Projet de renforcement des capacités de production de bijoux, d’accessoires de mode et de scènes» . D’un coût global d’environ 26 millions, l’initiative vise la formation et la dotation des acteurs en équipements et intrants de production performante.

Le secteur des arts plastiques et appliqués est un secteur en plein essor au Burkina Faso et le monde a de plus en plus soif d’une esthétique africaine. C’est ce constat qui a convaincu l’Association des Mères Solidaires et qui est la cause du lancement de ce nouveau projet visant à révolutionner l’art burkinabè et africain. L’association œuvre dans la formation et l’encadrement des jeunes filles mères dans la création en arts plastiques et dans la production de bijoux et autres types d’accessoires de modes et de scènes.

Créée en 2014, l’AMS compte renforcer, à travers ce nouveau projet, les capacités des artistes et artisanes producteurs en les dotant d’équipements et d’intrants de production performante de bijoux, d’accessoires de mode et d’art de la scène. «Les designers de bijoux et d’accessoires ne courent pas les rues au Burkina Faso et nous voulons des créations endogènes, s’inspirant de nos valeurs mais aussi qui sont universelles», a soutenu Albertine Koama, présidente de l’association.

26 millions dans un secteur prometteur pour créer une chaîne de valeur

Les domaines d’activités concernés par ce projet sont la création de bijoux, la production de tableaux, des accessoires de mode et tenues de scène notamment le théâtre, le cinéma et la musique. Ces produits artistiques fabriqués par des ressources africaines profiteront à l’économie locale grâce à l’utilisation de cette ressource et des produits trouvés et conçus par des africains. « Le pays est un gros producteur de coton. Les créateurs-stylistes burkinabè ont besoins de nos produits pour la réalisation de leurs créations, de même qu’une clientèle de plus en plus friande de produits exotiques, endogènes surtout les afro descendants et la diaspora en Côte d’ivoire, Sénégal, Europe, USA… », s’est convaincue la présidente.

Les résultats attendus de de ce projet financé à 26 412 075 FCFA par l’Etat burkinabè à travers le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) et ses partenaires dont l’Union Européenne sont entre autres l’accroissement du volume de produits et services culturels, l’amélioration de la qualité des œuvres, l’accroissement de la commercialisation au plan national et régional, la création d’emplois. Grâce aux bénéfices issus des produits artistiques et artisanaux vendus dans le cadre des expositions-vente, salon et autres cadres de commercialisation, l’association entend pérenniser sa politique de scolarisation gratuite des enfants défavorisés.

JODALA TV


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