Le secteur culturel du Burkina se transformerait-il en destructeur de vies d’enfants ?

Publié par Sabab Admin le


Comme d’habitude je ne vais pas aller par quatre chemins et je m’excuse déjà pour ceux qui se sentiront blessés par les exemples que je prends mais je ne vais pas spéculer dans le vide. Il faut le dire, avec la multiplication des ces croque-mort rescapés du secteur culturel du Burkina, il devient de moins en moins rassurant de laisser sa progéniture se lancer dans la musique ou le cinéma. Que dire d’autre quand l’on pense à Madson Junior, quand on se rappelle de Wedyac et plus récemment quand on voit la situation de Joe ou de David le Combattant ? Que des exemples qui poussent à réfléchir sur la capacité de notre secteur culturel de faire des enfants des stars sans leur détruire la vie.

Le Showbiz est un milieu vicieux et rempli de bassesses de tout genre, tel est la pensée la plus répandue. Cette pensée est répandue peut-être parce qu’elle a des raisons de l’être ! Mais quand dans cet environnement où coulent à flot l’alcool, les stupéfiants et le sexe, un enfant se retrouve engouffré sans aucune assistance, ça ne peut que créer les résultats que l’on connait.

Pour l’heure les cas de malheureuses vies détruites par ce milieu vicieux se multiplient, nous offrant ainsi un spectacle des moins reluisants sur les réseaux sociaux. Mais et si on parlait plutôt des vrais problèmes et tenter d’y apporter des solutions ?

Et si les enfants artistes / acteurs n’étaient recrutés que sous assistance parentale ? Et si des écriteaux “Interdit de fumer” étaient mis sur les scènes de tournage ? Et si après les tournages les enfants étaient rendus à leur famille avant que les grands ne se retrouvent au bistrot pour boire un coup et fumer ? Et si les gens du milieu tenaient comptent de ces âmes sensibles qui les regardent pendant qu’ils matent/tapes des fesses et déploient leur techniques de dragues? Et si….

Il y’en a qui je ne sais par quel miracle, on pu traverser la jungle salissante du Showbiz et ses déboires comme Moussa Petit Sergent qui a commencé quand il avait à peine 10 ans jusqu’à aujourd’hui, mais tout le monde n’a pas cette chance. Il est plus que jamais urgent de traiter ce mal a la racine en prenant les mesures qui siet pour protéger les enfants qui aimeraient embrasser des carrières d’artistes/d’acteurs. Sinon à l’allure où les choses vont le signal envoyé est très mauvais.

#JodalaBoss, Meilleur Blogueur Culturel du Burkina 2020


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